Pour cerner au mieux le métier de conseiller entreprises, nous sommes allés à la rencontre de notre collègue Arnaud SCHMITZ. Nous lui avons posé quelques questions afin de mieux comprendre cette fonction aux multiples facettes. Le conseiller entreprises, un partenaire de choix pour investir et booster votre business en toute confiance !
un role d’equilibriste
Question : « Conseiller d’entreprises, un métier de généraliste ? »
Arnaud : « Nous rencontrons des personnes très différentes. Leurs demandes peuvent être très basiques ou très techniques. À nous d’être souples, d’être dans les bons réseaux pour apporter à chacun la bonne réponse. La complémentarité des compétences des services du Groupe est une force, tout comme le dynamisme des équipes et la marge de manœuvre qui nous est laissée sur le terrain pour satisfaire chacun. »
Question : « Que fait exactement un conseiller entreprises chez Invest in Luxembourg (IDELUX) ? »
Arnaud : « Il y a une image que j’aime beaucoup pour expliquer notre métier : un conseiller entreprises c’est quelqu’un qui peut rencontrer en quelques minutes le Directeur général d’une grande multinationale en costume et le carrossier du quartier en salopette. La réalité est bien plus complexe mais ce n’est pas une caricature. Nous devons avoir la souplesse de nous centrer à tout moment sur les préoccupations de l’un ou de l’autre.
Pour le dire avec des mots plus « savants », nous sommes des facilitateurs et des ensembliers. Etre facilitateur, c’est faire en sorte que l’entreprise et l’entrepreneur trouvent les meilleures solutions pour s’implanter dans notre région. C’est aussi leur permettre de se concentrer sur leur métier en écartant un maximum d’obstacles périphériques pour eux : problèmes administratifs, immobiliers… »
Question : « Quelles sont les difficultés liées à la fonction ? »
Arnaud : « Disons que ça ressemble parfois à un grand écart mais c’est en même temps le côté passionnant de notre travail. Nous sommes attentifs aux 1001 préoccupations d’une entreprise et essayons d’y répondre au mieux. Par exemple, en leur ouvrant le meilleur carnet d’adresses possible, en concevant de nouveaux services qui leur faciliteront la tâche, … »
UN etat d’esprit federateur
Question : « Depuis combien de temps exerces-tu exerces ce métier ? »
Arnaud : « Je suis arrivé chez IDELUX en mars 1998. J’avais 29 ans. À l’époque, j’ai rejoint le « Centre de développement de projets » d’IDELUX*. Parallèlement, j’ai travaillé sur les programmes européens et les questions d’aménagement du territoire. Avant, je travaillais sur les dossiers européens à la Région wallonne. Arriver chez IDELUX était cohérent. D’autant qu’originaire de Bastogne, l’appel du terroir me tiraillait. J’espère contribuer au développement de ma province dans un esprit d’équité et d’harmonie, c’est-à-dire, en suscitant des relations fluides, un esprit convivial. »
* Mix entre l’animation économique un service innovation
Question : « C’est un état d’esprit aussi bien présent dans toute l’équipe, non ? »
Arnaud : « Oui, vraiment. Actuellement, nous sommes cinq, avec des compétences complémentaires – économistes, juriste, ingénieur. C’est ce qui nous permet des réponses précises à des questions parfois difficiles des entreprises, alors que nous sommes des généralistes. En fait, nous travaillons avec quasi tous les services du Groupe : nous collaborons à l’aménagement des parcs d’activités économiques pour qu’ils répondent aux attentes des entreprises, nous coopérons avec tous les services d’IDELUX mais aussi avec ceux de l’AIVE (égouttage, impétrants, adduction d’eau, etc.). »
Question : « Comment évolue l’idée que se font les petites entreprises d’IDELUX ? »
Arnaud : « Très positivement même si on fait encore un peu peur à certaines qui ont encore la représentation que nous privilégions les grandes entreprises et les industries. À tort. De façon générale, notre région reste attractive. En 2017, j’ai ouvert plus de 130 « dossiers » qui vont d’un simple coup de fil au suivi d’un gros investissement qui va durer des mois, voire plus. »
Question : « On en sera où dans dix ans, selon toi ? »
Arnaud : « Il faut être proactif pour conserver une offre diversifiée de parcelles à vendre aux entreprises. La qualité de l’aménagement des espaces et des bâtiments sera de plus en plus primordiale. Il y aura moins de grandes implantations industrielles et plus d’équipements significatifs comme le site Novalis (Aye) ou le Galileo ILS Centre (Transinne). Et puis, nous serons restés attentifs aux nombreux « petits métiers » dont notre région continuera à avoir besoin. »